Publié dans Politique

Député Fetra Rakotondrasoa - « Le HVM ridiculisé »

Publié le vendredi, 02 octobre 2020

Le député Fetra Rakotondrasoa a fait remarquer que le HVM a été giflé par la HCC suite à la publication de la décision n° 16-HCC/D3 du 1er octobre 2020. Cela ne veut pas pour autant dire que la Cour d’Ambohidahy est partiale envers le régime actuel.

Une gifle à l’endroit du parti HVM. C’est en ces termes que le député Fetra Rakotondrasoa commente la décision de la HCC n°16-HCC/D3 du 1er octobre 2020 portant sur une requête en dénonciation des irrégularités des procédures d’un texte à valeur législative dans le cadre d’une procédure prévue par l’article 118 de la Constitution faite par 19 sénateurs. Par cette décision, la HCC a rejeté la requête de ces sénateurs car non fondée.
Le parti HVM est allé lui-même cherché cette gifle auprès de la HCC pour justifier son refus d’affronter les élections sénatoriales du 11 décembre prochain. D’après le député Fetra Rakotondrasoa, les sénateurs ont connu à l’avance que la demande allait être rejetée. La preuve, ils ont déclaré auparavant qu’ils ne participeront pas aux élections sénatoriales. Autrement dit, le dépôt de requête auprès de la Cour d’Ambohidahy n’était donc qu’un « cinéma politique », d’après le député élu à Miarinarivo.
La présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, quant à elle, commente la décision de la HCC comme une décision normale, prise en toute indépendance. Magistrat de carrière, elle rappelle que les juges ont pris cette décision en fonction de la loi en vigueur, des arguments du requérant ainsi que conformément à la Constitution. Il s’agit d’une décision motivée prise en toute impartialité. Ce n’est donc pas une raison pour qualifier la Cour d’Ambohidahy de partiale.
D’après Norbert Lala Ratsirahonana, le retrait du parti HVM des élections sénatoriales n’entache en rien le caractère démocratique du scrutin. Si un ou plusieurs partis politiques ne participent pas à une élection, le scrutin aura toujours lieu et il sera toujours démocratique. Il s’agit d’une jurisprudence internationale que l’on rencontre également sur le continent africain, a fait savoir cet ancien président de la HCC à la presse.
Le parti HVM part de gesticulation en gesticulation qui lui sert de motif pour ne pas participer aux élections sénatoriales. Pour preuve, ce parti a la peur au ventre à l’approche d’une élection qui pourrait signer son arrêt de mort, politiquement s’entend. Or, participer aux élections est la principale raison d’être d’un parti politique. Et en tant qu’opposition au régime actuel, il s’agit d’autant plus d’une raison majeure d’y participer et de se positionner en tant qu’alternative politique aux électeurs.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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